«Ne vous est-il vraiment pas possible de rouler un peu moins vite? Les photos seraient plus nettes… » Possible ou pas, ce n’est apparemment pas la question pour Arnaud Schaer, chef de culture au Domaine de Montmollin.

Depuis 2017, elle est gérée par Rachel Billeter-de Montmollin et son frère Benoit, un duo dynamique et convaincu. Tout en s’inscrivant dans la tradition de l’entreprise, la nouvelle génération a donné un accent décisif à l’évolution du domaine puisque tous les vins produits depuis 2017 portent le label bio Suisse. Si Jean-Michel, alors à la tête du domaine, avait déjà fait des essais en ce sens il y a une vingtaine d’année, les dégâts causés par le mildiou l’avaient vite freiné. C’est Benoit, passionné par la vigne depuis toujours et encouragé dès son apprentissage par son père à se frotter à des méthodes de travail très diversifiées, qui en 2011 décide de passer à la biodynamie sur une partie des parcelles, profitant des nouvelles techniques alors disponibles. L’expérience est concluante puisqu’en 2015, les herbicides sont totalement abandonnés. En 2016, malgré des conditions météorologiques contraignantes, la récolte est convaincante et la décision de passer complètement à la culture biologique une évidence.

Aujourd’hui, Benoit constate que ses employés sont plus sereins et motivés : « Les essais continus de nouveaux procédés, beaucoup d’entre eux faisant partie du cahier des charges Demeter, et les échanges avec d’autres vignerons ayant adopté la biodynamie ont redynamisé le métier. Nous sommes dans une phase extrêmement intéressante où la volonté de progresser et de réussir est plus importante que la concurrence. »

Aujourd’hui, la flotte du domaine compte 6 véhicules Fendt et l’efficacité n’est qu’un des arguments qui parle pour Fendt. La puissance a également joué un rôle décisif dans le choix de la marque. « Les tracteurs sont en mesure de réaliser tous les travaux viticoles et de transport courants. Nous pouvons nous passer d’un tracteur agricole classique ce qui est significatif en matière d’investissement » explique Rachel, co-directrice de l’entreprise au pédigrée commercial et financier. Enfin, Benoit évoque l’enthousiasme de ses collaborateurs : lui qui passe de moins en moins de temps dans les vignes, fait confiance à ses deux chefs de cultures, véritables « fans de Fendt ». Le plaisir que procure un matériel qui fonctionne bien a des effets incontestables sur la motivation du personnel. Et puis, lors du transport de la récolte à la cave comme du vin jusqu’au bâtiment de mise en bouteilles, les chauffeurs apprécient le confort procuré par les détails ergonomiques.